Et les Profs ou Faux Profs ?

Et les Profs et les Faux Profs =

Les choses vivent parce qu'elles bougent et gagnent de la force en bougeant. 

Trop nombreux sont les Profs qui restent enfermés dans une structure figée, qui, au contraire, devrait être libératrice, du coup, ils sont incapables de revendiquer la valeur de leur style face à d'autres.

Même si presque tous les profs ne se sont jamais vraiment ni réellement battus, un véritable comble pour un prof d'arts martiaux, donc finalement sans aucune expérience du vrai combat, tout comme un militaire qui aurait suivi des cours théoriques, sans jamais avoir été au feu , impensable, et pourtant, à l'époque ancienne dans pas mal de salle le prof venait, il fermait la porte à clé et disait battez vous, les dents de certains tombaient et les blessures étaient courantes, et les gens n'étaient pas sur protégés de protections comme maintenant.

Pour moi, sans vrai combat, impossible de connaitre finalement vraiment les choses, tout comme le sel, si on ne le goutte pas, impossible de savoir le goût qu'il a.

Et c'est pour cela que les gens dans la belle époque, étaient des combattants en premier, et efficaces, vu que les cours fûrent composés à 90 pour cent de combat et 10 ou maxi 20 pour cent de techniques, j'ai eu la tres grande chance étant jeune de connaitre cette belle epoque de tous les délices sucrés, à cette époque nous avions des gueules, des têtes dures, vers l'époque des blousons noirs. l'époque Coluche, Leluron, Mesrine. 

En 40 ans d'apprentissage des Arts Martiaux j' ai pu apprendre pas mal de choses aux quatres coins du monde aussi . Dont beaucoup en Chine et aux USA et ect .....

Pour être rapide, il faut donc s'entrainer à la rapidité, pour etre bon en combat, il faut donc s'entrainer au combat, sans protections surtoutet à fond avec risques et gravité, et nous n'avons pas attendu le MMA qui est trés bien, pour faire du combat complet, total,réel pour être autorisé à tout, car à la belle époque nous n'avions  aucun arbitre qui était là pour dire non pas ça, il n'y avait pas de limite de temps ni de technique interdite, tout pouvait tourner mal, le timing était donc différent. Mais nous salivions toujours pour affronter nos peurs et relever les défis.Quand les gens venient souvent nous défier nous devions tout casser en face , aller au charbon était normal et nous devions faire le travail .Nous étions loin du sport à cette époque et nous étions des guerriers préparant la guerre , plus rien à voir finalement avec maintenant dans presque toutes les salles . la philodophie était de survivre , nous pension qu'envoyer des fleurs à l'adversaire venant nous détruire ne servirait à rien du tout .

Un corps faible doit commencer avec l'amélioration de la force et de la resistance ( Maxime du Kung Fu interne et externe, l'union du tigre et du dragon, les deux polarités indisociables d'un tout, qui doivent se compléter et s'harmoniser au sein de l'artiste martiale.

Pour le travail au sol, nous avions une école rare qui est le dragon de la terre, des techniques de sacrifice, avec aussi des percussions, du pied poing au sol, sans protections, c'est trés important, c'est une technicité et ce n'est pas de la dérive martiale, c'est aller au charbon pour ressentir le, les mouvements de l'intérieur.

     (Texte on live par Bezruki Grégory 07 Aout 2020 )