Le Wushu

Le wushu désigne collectivement tous les arts martiaux chinois sans distinction particulière de style ou de forme.

Cette définition figurant dans les statuts de la fédération européenne de wushu (EWUF) signifie que les arts martiaux chinois rassemblent une grande variété de pratiques au sein d’une identité historique et culturelle. Les formes d’expression compétitive et traditionnelle font partie du wushu :
 

les formes de combat comme le sanda (boxe pied-poing et lutte) ou le shuaï-Jiao (lutte chinoise),
les styles « externes » (shaolin, hung-gar, tang-lang, wing-tsun, etc.),
les styles « internes » (taiji-quan, bagua-zhang, xing-yi-quan, etc.),
le qi-gong (méthodes de santé ou de bien-être).


Le patrimoine technique du wushu est donc immense, et cette richesse permet de proposer des activités adaptées aux motivations de chacun.

 

Les maîtres du wushu ont fixé le respect des valeurs morales comme principal critère dans la sélection de leurs disciples.

Sous les Ming, l’école ésotérique du wushu ne transmettait ses techniques ni aux conspirateurs, ni aux rustres, ni aux ivrognes, ni aux vantards, ni aux paresseux ;

L’école de la Boxe de Grue blanche de Yongchun n’enseignait pas son art aux insolents ;

L’école de l’Epée de Kunlun n’apprenait pas ses techniques à ceux qui avaient une mauvaise conduite, ni à ceux qui n’avaient pas d’attachement pour les autres, ni à ceux qui étaient incompétents dans les lettres et l’art militaire, ni à ceux qui avaient l’intention de faire fortune à l’aide du wushu, ni à ceux qui étaient très vulgaires.

L’école du Taijiquan admettait comme disciples ceux qui étaient loyaux, pieux, bienfaisants et sereins, ceux qui respectaient les commandements et ceux qui étaient fidèles toujours à leur maître.

On appelle celà le respect... 

Texte : Grégory Bezruki